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    Depuis quelques années les pouvoirs publics ont mis en place des leviers pour soutenir l’investissement en immobilier par un allègement ciblé de la fiscalité.
    Certains concernent les investissements pour la résidence principale, d’autres l’investissement pour l’immobilier locatif. C’est le premier cas qui va nous intéresser dans cet article sur les avantages fiscaux de la résidence principale. Cet article sert particulièrement à expliquer le système du crédit d’impôt sur les intérêts d’un emprunt lié à l’achat de votre résidence principale. Il a pour but de vous informer sur les modalités, le mode de calcul et les démarches à faire pour bénéficier de ce crédit d’impôt.

    La loi TEPA a institué ce crédit d’impôt. Il a comme principe général d’offrir la possibilité aux acquéreurs d’une résidence principale, de déduire de leurs impôts les intérêts de leur emprunt contracté pour leur achat immobilier.

    Personnes concernées

    Peuvent bénéficier de ce dispositif tous les contribuables domiciliés en France et qui acquièrent ou font construire leur résidence principale. Attention, ce dispositif n’est valable que pour les actes notariés signés et les mises en chantier effectuées à compter du 6 mai 2007.

    Biens immobiliers concernés

    Quatre types de bien sont concernés : les logements neuf acquis achevés ou en l’état de futur achèvement, les logements anciens et les logements à construire. Évidemment, il faut qu’il constitue votre résidence principale.

    Modalité de la réduction

    Ce crédit d’impôt s’applique sur les intérêts du prêt payés au cours des cinq premières années de remboursement (à l’exclusion des frais de dossier et des cotisations d’assurance). La limite annuelle des intérêts de l’emprunt pris en compte sont de 3750€ pour une personne célibataire, veuve ou divorcée, et de 7500€ pour un couple soumis à l’imposition commune + 500€ par personnes à charge

    Le taux de calcul du montant du crédit d’impôt est de 40% la première année, puis 20% les 4 années suivantes. Les taux sont différents concernant les logements neufs (30% la première année, puis 15% les 4 autres).


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